Quand Adrien m’a annoncer cette mauvaise nouvelle, j’ai tout de suite penser à son coeur.
C’est un point faible pour beaucoup de joueurs et c’est pour cela que nous à l’Académie on s’est équipé d’un défibrilisateur. La centre sportif de la FIF à Bingerville si, seulement avait été équipé d’un défibrillateur qui est un appareil médical nécessaire et indispensable pour tous ceux qui font du sport qu’ils soient joueurs ou qu’ils participent à des stages pour apprendre à entrainer.
Incontestablement la FIF aurait dû avoir cet appareil et confier la responsabilité de ce stage à quelqu’un qui, avec un premier degré de secouriste, au moins aurait connu les premiers gestes à faire dans cette situation avec un massage cardiaque et savoir faire marcher un défibrilisateur.
Trouver la mort de cette façon, ce n’est plus admissible.
Un défibrilisateur ne coûte rien en regard de la mort d’un homme qui venait d’avoir 43 ans et donc avec sa femme, maintenant inconsolable, avaient plein de projets. Tous deux, prévoyaient d’acheter un terrain et d’y construire une maison. Pour cette femme ce rêve s’est brisé avec la disparition de son mari.
Diabis c’était un homme bon avec ses enfants Ryan et Ethan, comme avec les enfants de l’Académie de Djekanou et de Bamako. C’était aussi un ancien académicien qui, quand il est arrivé à l’académie, etait anémié. Trois ans plus tard, il avait pris du poids, mais il a quand même eu beaucoup de mal à réussir tous les exercices obligatoires pour avoir les chaussures à crampons.
Défenseur ou Milieu de terrain défensif. Ce n’était pas un titulaire, mais cette première promotion avait tellement de joueurs talentueux que tous les titulaires ont fait carriere dans le foot.
Certains d’entre eux, au début, ne comprenait pas pourquoi je l’avais recruté. C’est vrai qu’au premier regard Diabis dénotait à coté des : Aruna, Kolo, Joss, Marco, Zezeto, Baki, Lolo, Maestro, Armando, Madinho, Diaki, Tonny, Romaric, Chico, ou Badjan. Je l’ai pris car il avait une grande capacité à anticiper le jeu, c’est son intelligence comme celle de Joss qui les ont consacrés Académiciens. Ils n’ont pas tout les deux fait une grande carrière mais tous les autres ont été fortement marqués par leur intelligence et ils en ont pris une part.
Diabis avait en lui une grande force de caractère et le souci toujours de chercher à comprendre les autres. L’Académie perd beaucoup avec cet éducateur hors pair. Personne n’est irremplaçable, mais tout de même Diabis je te pleurerais longtemps et tu nous manqueras énormément.
Jean marc Guillou