Annoncé sur le départ à l’issue de son contrat avec l’Olympique Lyonnais cet été, Jason Denayer a vu son agent monter au créneau en Belgique.
«Nous avons encore des chances de le prolonger». Il y a quelques semaines, Jean-Michel Aulas laissait entendre que son Olympique Lyonnais croyait toujours en une possible prolongation de contrat de Jason Denayer (26 ans), arrivé à l’été 2018 en provenance de Manchester City. Le Progrès a ensuite nuancé en expliquant que le Belge, en fin de contrat en juin 2022, était plus proche d’un départ que d’un nouveau bail chez les Gones.
Dans les colonnes de La Dernière Heure ce vendredi, le représentant du Diable Rouge (33 sélections, 1 réalisation) Jesse De Preter a joué cartes sur table. «Jason reste ouvert à une prolongation. Il est dans une situation confortable et a le luxe de pouvoir peser le pour et le contre afin de prendre la bonne décision», a-t-il lâché, sans se fermer aucune porte alors que, selon le quotidien belge, le FC Barcelone, la Juventus ou encore Naples sont intéressés par ses services et sa situation, avant de poursuivre :
«Il entre dans les quatre ou cinq meilleures années de sa carrière et veut faire un choix purement sportif. Si c’était uniquement une question d’argent, il aurait déjà signé ailleurs. S’il doit quitter Lyon, il veut le faire comme il est arrivé : en tant que gentleman. Mais on veut éviter d’entrer dans un conflit. On veut éviter que la situation devienne explosive», a-t-il confié, espérant que son poulain, de retour dans le groupe pour le déplacement à Lorient (27e journée de Ligue 1) suite à sa longue blessure continuerait à jouer d’ici la fin de saison.
«Un joueur comme Memphis Depay était dans la même situation que Jason la saison dernière et il a continué à jouer. On peut également prendre l’exemple d’Ousmane Dembélé au Barça. Et, honnêtement, je pense que Lyon a besoin de Jason», a-t-il souhaité, livrant ensuite quelques indices sur la suite du dossier. «Depuis qu’il est petit, il a l’ambition de jouer une finale de Ligue des Champions. Pas un rêve, une ambition. C’est souvent en avril-mai que les clubs prennent des décisions importantes en vue de la saison suivante», a-t-il conclu. L’OL et les autres sont prévenus.