Le masseur des bronzés à Assynie nous a quitté. Il avait séduit toute la troupe des Clavier et consort, qui était prête à l’engager et à l’amener à Paris.
Il faut dire que le rire chez Lambert, c’était une façon de s’exprimer. Quand il ne riez pas alors l’heure était grave. Mais, la plupart du temps son rire rassemblait les petits académiciens d’Abidjan quand c’était l’heure de manger, ou l’heure des entraînements, ou du coucher. Bien que là, au fil du temps, les grands de la Première promotion lui donnait du fil à retordre pour aller rejoindre leur lit. Il n’avait plus qu’une solution : la menace d’en parler au Boss Jean Marc GUILLOU. Cela marchait toujours mais pas une seule fois il n’a cafardé.
Lambert c’était le rire, c’était aussi la passion du foot. J’ai perdu un frère et un confident. Son optimisme m’a toujours redonné de l’allant quand la fatigue et les déboires me ralentissaient.
Dans les moments difficiles il était toujours présent. Dans les moments heureux présent mais discret, alors qu’il méritait tout autant que moi de s’approprier cette réussite.
Sans lui cela n’aurait pas été pareil… Maintenant suite au remous provoqués par le président de l’ASEC, la société JMG Football s’est renforcée. Elle a créé plusieurs Académies. Et grâce à lui gardé une humanité qui était présente à Sol Béni. Un Sol Béni que cette académie a bien contribué à acheter.
C’était un croyant, je ne m’en fais pas pour lui. Son rire est un véritable passeport pour le paradis.
Lambert si tu me lis, ce dont je ne doute pas. Sache que l’on prendra soin de ta femme « Madeleine » qui n’aura pas à attendre Jacques Brel pour recevoir chaque mois ce qui lui faudra pour être à l’aise.
Ce sera un plus car nous savons que tu as pensé à investir dans l’immobilier afin que tes proches ne soient pas dans le besoin…
Tu es parti avant moi, cela me fait mal, mais je crois que, si il y a un paradis, tu seras mon meilleur avocat pour que j’y accède…