Les choses vont vite pour Hamidou Makalou. À peine débarqué du Mali mi-mars, le joueur de 18 ans a connu ses premières minutes en Ligue 1 avec le Stade Brestois contre Reims il y a deux semaines. Le public de Le Blé a pu découvrir pendant quelques minutes ce petit gabarit au profil tonitruant. C’est davantage sa personnalité souriante et détendue que le Malien a révélée ce vendredi 28 mars lors de présentation à la presse.

Hamidou, à peine arrivé vous avez déjà fait vos débuts en Ligue 1 contre Reims avant la trêve. Vous vous y attendiez ?
Franchement, je ne m’attendais pas trop à ça. Pour moi c’était vraiment un plaisir de venir et de commencer vite comme ça. Après l’entraînement, le coach m’avait demandé si je me sentais prêt. J’ai dit oui. C’est la meilleure chose qui me soit arrivée. J’étais trop content et fier de moi. C’est une fierté de jouer en Ligue 1.
Comment s’est passée votre intégration ?
Vu le temps qu’il fait au Mali, ce n’est pas trop ça ici (il rigole). Mais j’avais fait deux semaines ici (en test en fin d’année dernière), je m’y attendais. Au fur et à mesure, j’essaye de m’adapter. Sur le point familial, je suis un peu habitué à ça parce que depuis l’académie au Mali, on passait toute la semaine à l’internat. Le week-end on voyait nos parents. J’ai fait six ou sept ans comme ça là-bas.
Pourquoi avoir choisi le projet du Stade Brestois ?
Ils m’ont vraiment montré que je pourrais jouer. C’était vraiment intéressant. On a décidé avec mes agents de venir ici. Le projet c’est vraiment de jouer au football, d’essayer de progresser.

Connaissiez-vous le club ?
J’avais vraiment bien aimé mes deux semaines ici. J’ai été bien accueilli par tout le monde. Le staff, le coach, les joueurs. Ça m’a beaucoup plu. Surtout, Kamory (Doumbia) m’a beaucoup aidé, il me parlait tout le temps.
Justement, quelle relation avez-vous avec Kamory Doumbia ?
On a fait pas mal de temps ensemble au Mali à l’académie Jean-Marc Guillou de Bamako. On se connaissait. C’est quelqu’un de respecté là-bas. Ici, il me parle tout le temps sur et en dehors du terrain.
Comme lui, vous avez un profil de milieu de terrain. Présentez-nous vos caractéristiques ?
Le joueur qui m’inspire beaucoup dans ce poste, c’est Jude Bellingham. Je suis technique, je suis vif, je suis quelqu’un qui va vite. Ce sont mes qualités je pense. Le poste d’ailier (où il est entré contre Reims) ? Pas vraiment. Mais bon, là où le coach me met, je joue. À moi de prouver que je peux jouer. Je me sens mieux en 6. C’est ma formation. Mais je suis un joueur qui va vers l’avant. C’est l’une de mes qualités.
Pourquoi avoir choisi le numéro 33 ?
Lors de la Coupe du monde U17, je portais le numéro 3. Beaucoup de personnes m’ont connu avec ce numéro 3. Quand on m’a demandé quel numéro je voulais choisir, le 3 n’était pas possible. Du coup, j’ai ajouté un 3 encore (sourire).
source www.ouest-france.fr