Depuis, le milieu relayeur de 19 ans a disputé 2 matches de la CAN en Égypte, et a inscrit son nom au palmarès. À 13 ans, Boudaoui a quitté le grand Sud algérien pour rejoindre l’académie JMG du Paradou à Hydra, sur les hauteurs d’Alger. Sept ans plus tard, Hichem Boudaoui devient un élément fort et ses qualités de relayeur font de lui une courroie de transmission indispensable. Ce que nous explique Pierrick Le Bert, formateur et directeur de l’académie du PAC : «C’est un très bon joueur de transition qui a un volume de jeu très élevé qui demande à être bien géré. Il va dans un club où il va encore beaucoup progresser.» Technique comme un Algérien ? «C’est un joueur agile balle au pied surtout dans les conduites sur des petites espaces. Il aime casser les lignes par des courses. Mais sa grande force, c’est la récupération. Il sent les coups.»
En 2018, il est désigné comme le meilleur espoir du Championnat d’Algérie, succédant ainsi à Youcef Atal. Cet été, Nice a sorti le chéquier. Arrivé pour quatre millions d’euros, il est le plus gros transfert du Championnat d’Algérie. Son ascension est fulgurante, mais non complète ? La pépite algérienne possède une vraie marge de progression. «Dans la gestion de son activité, il se disperse par moments dans un souci de vouloir toucher le ballon, poursuit Le Bert. Ça reste au fond une qualité qui va être corrigée par le staff de Nice. Il doit aussi gagner car c’est un joueur frêle, mais très vif sur ses appuis.»
Rendre fier tout un pays
Désormais, Hicham Boudaoui va emprunter le même chemin que les autres représentants de l’Académie du Paradou (Ramy Bensebaini, Youcef Atal, Farid El Melali, Haithem Loucif) avec l’envie de rendre fier. Son ancien club, évidemment. Mais aussi, comme tout Fennec digne de son nom, un pays dont les regards convergent déjà vers le fils de Béchar.
source www.francefootball.fr
Nabil Djellit