Le 13 janvier 2019, le FC Den Bosch a repris la saison avec une manche au FC Dordrecht. Le surprenant leader de la Première Division le fait avec Amine Khammas comme arrière gauche.
L’excitation a bourdonné dans le stade le 9 Novembre 2018 juste avant l’horloge de 21.50 heures. Le FC Den Bosch a mené après un match 2:1 contre le FC Twente, qui a perdu le titre, et a essayé dans les prolongations d’ajouter un petit effort supplémentaire pour garder les trois points à l’intérieur. Jordy van der Winden avançait dans un effort extrême, mais le ballon ne l’atteignait pas. Pour bloquer un foyer, le dos gauche a mis sa jambe devant Aitor Cantalapiedra de Twente.
Il s’est cogné le genou plein. Jaune pour Van der Winden, blessé au sol. Quelques secondes plus tard, le signal final a suivi, après quoi Van der Winden est retombé dans le gazon artificiel les bras levés. Pendant que les joueurs fêtaient massivement avec leurs supporters, Van der Winden était porté sur une civière. Le diagnostic suivit quelques jours plus tard : ligaments croisés arrachés. Une ligne à travers la saison. Le proverbe bien connu de la mort, du pain et de l’un et l’autre est devenu applicable à cela. Les dernières semaines avant les vacances d’hiver, Amine Khammas a parfaitement rempli son rôle de gaucher.
FORMATEUR NEERLANDAIS
« Pour être honnête, je ne m’attendais pas à jouer pour le FC Den Bosch l’été dernier. La saison dernière, j’ai fait beaucoup de minutes dans l’équipe première », raconte le jeune Flamand de dix-neuf ans d’origine marocaine contre le football ELF. Il a participé à treize duels dans la Jupiler Pro League belge, plus deux participations à la Coupe de Belgique. « Nous avions un entraîneur néerlandais (Albert Stuivenberg) qui a montré beaucoup de confiance dans sa propre jeunesse. Son approche m’a plu. J’ai travaillé agréablement sous ses ordres. »
Cependant, Stuivenberg a dû partir pour les vacances d’hiver. Sous la houlette de son successeur Philippe Clément, Khammas n’est pas entré en action une seule minute. « Dans la préparation de la saison en cours, j’espérais une nouvelle chance. KRC Genk ne voulait pas me laisser partir non plus. Malgré cela, d’autres clubs ont été informés. Une fois la saison commencée, ma situation n’a pas changé. Dans la dernière semaine de la fenêtre de transfert, j’ai soudainement obtenu la permission d’être prêté ».
Son agent est venu avec le FC Den Bosch. « Je connaissais à peine le club. J’ai immédiatement obtenu des informations via Internet. Mon agent connaissait Fabio Caracciolo, qui a joué ici (saison 2009/10). Il était très enthousiaste au sujet du club. Les projets d’avenir du club sonnaient également très bien. Le concours néerlandais jouit également d’une bonne réputation en Belgique. Il n’y avait pas beaucoup de temps à attendre non plus. La saison avait également commencé pour le FC Den Bosch. Le 28 août, le FC Den Bosch a publié le communiqué de presse officiel selon lequel Khammas était prêté pour un an à KRC Genk.
« Au début, bien sûr, j’ai dû m’y habituer. Pour être honnête, je pensais que le football néerlandais était plus technique. Mais, la première division signifie aussi beaucoup de bataille physique avec beaucoup de longues balles. Je suis content de pouvoir jouer à nouveau à mon meilleur niveau. C’était mon objectif ». Son contrat avec Genk court jusqu’à la mi-2020. « Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Si possible, je joue les matchs de Genk. J’ai disputé tous les matches à domicile de l’Europa League, sauf un. Ensuite, je vais en réserve. Mais est-ce que j’ai une chance ? Le même entraîneur est toujours là. Non, je ne suis jamais entré dans son bureau pour demander pourquoi je ne jouais pas. En tant que joueur de 18 ans, on ne fait pas ça. Nous verrons « , dit Khammas.
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MAROC MOINS DE 23 ANS
Le pied gauche, levé et vivant à Anvers jusqu’à l’été dernier, a dû tracer une ligne à travers le diptyque du Maroc des moins de 23 ans avec le Gabon à la mi-novembre à la demande du FC Den Bosch. « Le club a demandé à l’entraîneur national Mark Wotte si je pouvais rester derrière. Cette semaine-là, nous avons joué un match important à l’extérieur contre Telstar. Je pourrais certainement comprendre la demande. »
Khammas a joué deux matchs pour la Belgique moins de 17 ans, mais a fait son choix final pour le Maroc. « La raison n’est pas difficile à expliquer. Après ces deux matches pour la Belgique, je n’ai plus entendu parler de la fédération nationale de football. Le Maroc m’a invité après. Là-bas, les entraîneurs nationaux ont montré leur confiance. Ce n’est que l’année dernière que j’ai eu des nouvelles de Bruxelles pour la première fois. J’ai répondu que je n’étais pas intéressé. Après un appel téléphonique, nous avons été invités à parler personnellement avec l’entraîneur Roberto Martinez. Nous l’avons fait, mais cela n’a pas changé mon choix. L’association nationale de Belgique ne m’a pas vu me lever pendant des années. Ils auraient pu s’en rendre compte plus tôt. »
HAKIM ZIYECH
Il ne regrette absolument pas son choix. « L’ambiance au sein de l’équipe nationale du Maroc est bonne. Personne ne se sent plus grand que les autres. Avec des garçons comme Karim El Ahmadi et Hakim Ziyech, je l’aime beaucoup. Ziyyech est le héros du Maroc. Vous le remarquez à tous les égards. Il est vraiment super sur le terrain. La fierté du pays ».
A Séville, en Espagne, le FC Den Bosch se prépare pour la deuxième moitié de la saison cette semaine. « Nous sommes au sommet. Bien sûr, nous allons essayer de garder cet endroit le plus longtemps possible. La saison est encore longue. Parler d’un championnat est donc inutile. La Première Division aux Pays-Bas est si imprévisible. Tout le monde peut gagner de tout le monde. Les résultats le montrent chaque semaine. En avril, nous en savons plus. »
source www.elfvoetbal.nl
de Sander Berends