Tu es parti de Beveren depuis combien d’année ?
Je suis parti de Beveren, depuis 5 ans.
Explique nous un peu ton parcours ?
Lors de mon contrat avec Beveren, j’ai été prêté pendant 6 mois à Charleroi, puis je me suis blessé, j’ai eu une déchirure à la cuisse, je suis reparti à Beveren, ou je suis resté encore un 1an. Puis, j’ai signé au SC Visé, je suis resté encore un an, et, à la fin de l’année, je me suis encore blessé au même endroit. Après j’ai signé au Red Star, je suis resté 6 mois, puis j’ai signé à Carquefou, j’ai fait 6 mois et j’ai de nouveau rechuté ; je n’ai donc joué que 6 mois. Lorsque je suis revenu, l’entraîneur ne comptait plus sur moi, j’ai donc téléphoné au dirigeant de Vertou, je me suis entraîné avec eux pour retrouver la forme, j’ai signé une licence pour jouer. Ne sentant bien à Nantes, je suis resté, j’avais aussi besoin de stabilité, après ce parcours cahotique. J’ai donc cherché un travail. Je m’en n’ai pas trouvé, j’ai suivi des formations.
Quels types de formation ?
Des formations de réinsertion, on apprend plusieurs métiers, afin de savoir ce que tu pourrais faire mise à part le foot. C’est intéressent.
Comment cela t’a servi ?
Cela m’a permis de comprendre certaines choses. J’ai aussi appris l’existence de certains métiers.
Lesquels ?
Ferrailleurs, « stratifieurs », travailler à l’aéroport, j’ai fait des stages, cela a été enrichissant.
Qu’as tu appris ?
Par rapport au métier de footballeur, j’ai appris que la rigueur, était partout ; les horaires à respecter, là ce n’est pas comme dans le foot, si tu arrives en retard ce n’est pas seulement une amende, tu peux perdre ton travail.
Cela m’a appris à être plus stricte en vers moi-même par rapport à certaines choses, tu te rend compte que les gars qui font ces métiers font un gros boulot, et qu’ils ne gagnent pas de haut salaire. Cela m’a permis de me rendre compte la chance que j’ai d’être footballeur. Cela m’a fait grandir aussi.
Alors comment es-tu arrivé à Romorantin ?
Par l’intermédiaire d’un agent.
Tu as signé un contrat d’un an ?
Oui, un an avec option,il me prolonge si je fais une bonne saison.
Tu t’es fixé des objectifs ?
Oui je me suis ni un quota de but dans la tête, car j’aimerais pourvoir rebondir dans des clubs de division au-dessus.
Je travaille dur. Lorsque je suis arrivé à Romorantin, ils n’ont dit que j’avais du poids à perdre, j’ai perdu 7 kilos.
Mon poids de forme est mon poids actuel, mais je veux encore maigrir.
Pourquoi ?
Parce que je pense que je serais plus vif dans les gestes techniques, car je me trouve encore un peu lent.
Es ce que tu penses que tes blessures à répétition sont dues à tes problèmes de poids ?
Non je ne pense pas, je pense que c’est à cause d’un gros laisser-aller. Honnêtement lorsque je suis arrivé à Beveren je faisais un peu le fou, je n’allais pas en boîte de nuit, mais je ne respectais pas les horaires de sommeil, j’accumulation le manque de repos, je le sentais, mais je pensais que cela était normal car à Abidjan je le faisais, et je n’avais pas de blessure. Je n’avais pas l’hygiène d’un sportif de haut niveau.
Que penses-tu de la réussite des académiciens de ta promotion ?
Je suis content pour eux, nous évoluons plus dans le même monde, mais leur réussite nous sert nous les académiciens qui sommes en dessous, cela donne une bonne image.
Pour en revenir à Romorantin, tu es là depuis combien de mois ?
Un peu plus de deux mois.
Vous avez un début de championnat un peu diificile (3 défaites, un match nul) ?
Oui un peu difficile…
Quels sont les objectifs du club ?
Nous visons la montée. Moi mon but, c’est de faire une très bonne saison de marquer des buts, car Romorantin est bien entouré au niveau des clubs, il y a Orléans, Châteauroux, Tours, Nantes. Je veux marquer les esprits. C’est pour cela que je veux jouer au poste d’attaquant plus que milieu car je me sens plus dans mon élément.
Est ce que tu as déjà pensé à « l’apré-carrière »?
Oui, mais formation n’ont servi, j’ai trois idées, mais pour l’instant je ne veux pas trop en parler.
Tu ne veux pas rester dans le foot ?
Non, je ne le souhaite pas trop.
Quels messages aimerais tu faire passer aux jeunes académiciens ?
De ne pas avoir la grosse tête, d’écouter ceux qui sont déjà là de ne pas se laisser aller. Si le coach JMG reprend un club, il faut qu’ils soient sérieux, de mettre de l’argent de côté, car on ne sait jamais ce que l’avenir te réserve (blessures, mauvais choix…). Il ne faut pas être prétentieux, être trop confiant, être un académicien est un atout mais il cela ne suffit pas.